{ Réflexion } J’ai fait ESMOD, maintenant, je vois un psy – on en parle ? #2 3 ans chez Esmod

Happy mercredi,
Je suis agréablement surprise par l’accueil du premier article de cette trilogie. Je sais que vous êtes beaucoup à vouloir la suite alors la voici. Aujourd’hui, je vous parle des mes trois ans chez ESMOD. Et la semaine prochaine, on fera le bilan 2 ans après.
ESMOD formation aux métiers de styliste et de modéliste.
Enseignement privé environ 8500 euros l’année sur 3 ans.
Mon école : ESMOD Roubaix (nord de la France)
La 1ère année : découvertes & paillettes
Avant d’y entrer, avec mes parents on a fait des calculs : 3 ans x 8500 euros l’année soit un peu plus de 25 000 euros. Ok, on va y arriver, on mangera des pâtes. Oui, mais, premier jour de classe, après avoir déjà payé les 2/3 de l’année avant même d’y avoir mis un pied j’apprends que je dois acheter : un mannequin (environ 600 euros), les livres éditions ESMOD de première année avec le matériel de base pour le modélisme (environ 200 euros) et si je n’en ai pas encore une machine à coudre robuste à 600 euros. Ouf, j’ai déjà la bonne machine. Çà ce n’était pas franchement prévu et je ne savais pas que ce n’était que le début. Après cette douche froide, il y a quand même de bonnes surprises. L’annonce du programme me fait réaliser que c’est exactement ce que je suis venue chercher en formation. Quand je regarde ma promotion je comprends que je suis loin du stéréotype de la “fille de”. Pour ce qui est de l’enseignement, le plus d’ESMOD c’est d’avoir créé un programme qui part de zéro : Aucune notion de stylisme, dessin ou couture n’est nécessaire. C’est rassurant, quand tu as 18 balais et que tu joues ton avenir sur 3 ans. En modélisme, c’est un délice, j’adore coudre et je découvre le plaisir de construire un vêtement de A à Z. La première année, on étudie la jupe, le chemisier et la robe : les grandes bases en somme. Peu de créativité mais beaucoup de technique. Le matériel coûte un bras, chaque semaine il faut faire son stock de toile, thermo, tissu, peinture…Le porte monnaie se vide à la vitesse grand V… En stylisme, on apprend à dessiner des silhouettes de mode, construire un univers et étudier chaque pièce du dressing féminin. La méthode de dessin ESMOD est ultra efficace, même sans talent on finit en 1 an par créer une silhouette. Puis tu regardes le dossier de ton voisin et tu vois la même silhouette, puis celui du voisin, encore et toujours, la même silhouette. Efficace mais j’ai tout de même la sensation d’être modeler à la “bonne” image. A la fin de la première année, je me dis: l’année prochaine sera créative, l’année de la révélation.
J’attends septembre avec impatience.
La 2ème année : découragement & impatience
Septembre 2010, les égos se gonflent, l’impatience gagne et on commence le travail et, oh surprise, ESMOD a augmenté son tarif : + 100 euros, ok. Un nouveau prof de stylisme: cette année sera peut être plus efficace. Un prof de modélisme à la réputation de fer, on va survivre. En ce qui concerne les profs, une double bonne surprise. En stylisme, on commence à devenir, un peu, créatif, mais ce n’est pas évident de se lâcher quand on a été complétement modélisé durant la première année. Alors, je reste sage et m’essaye à la créativité comme je le peux, avec le bon soutien du jugement du voisin. Bienvenu dans le milieu créatif où idée rime avec critique et où risque rime avec tais-toi. Enfin, heureusement, tout le monde n’est pas ainsi. En modélisme, c’est la surprise du siècle, un prof en or qui me fait oublier que le programme de cette année est franchement moins amusant : le tailleur et le pantalon, les deux pièces ultra techniques. Au bout de quelques semaines, l’humeur est un peu plus triste, l’ambiance générale est étouffante. Un premier craquage, il quitte ESMOD, il jette l’éponge et j’ai envie de faire de même. Je ne trouve pas ma place, je ne me sens pas à l’aise et n’arrive pas à être la Margaux que j’étais avant ESMOD. Je trouve l’ambiance pesante. Je continue, parce que mes parents ont investi une somme d’argent phénoménale et parce que c’est toujours mon rêve. Les jurys en cours d’année arrivent, il faut expliquer quelle spécialisation de troisième année on veut faire et pourquoi. Je veux faire de l’homme, depuis toujours, et eux, ils veulent que j’aille en enfant. Pourquoi ? Parce que je travaille la couleur je dois forcément faire la mode des moins de 10 ans ? Il en est hors de question, je me défends bec et ongles, merde à la fin. La bonne surprise vient du prof de stylisme, qui au dernier moment, me soutient. De ce moment, je me souviens et de nos nombreuses disputes aussi. Elle m’a aidée à me “trouver” en stylisme et m’a aidée à faire LA spécialisation que je voulais faire, pour çà, merci ! La fin d’année arrive, le porte monnaie est épuisé. La quantité de matériel, les livres qu’on doit prendre chaque année commence à peser sur le moral. Je quitte l’année sur le défilé, en me disant qu’il est beau et que l’année prochaine ce sera ma collection qui défilera.
Impatience de finir.
* Crédit photo : ESMOD – La collection qui flash, c’est la mienne – Jour de jury
La 3ème année : libération & surprise
Septembre 2011, c’est étrange, la dernière rentrée, celle tant attendue fait peur. Le prix de l’année a encore augmenté, honnêtement, çà ne me surprend plus, il y a de nouveaux livres à acheter, çà aussi je le savais. Côté enseignement, gros chamboulement, le prof de stylisme est un nouveau, çà ce n’était pas prévu. Il va falloir jongler entre un nouveau prof qu’on ne connait pas en stylisme et un prof de modélisme qui est aussi le grand directeur de l’école. Les cours de stylisme se résument en un mot : bordel. Je n’y comprends rien, plus de méthode bien cadrée ESMOD, il a décidé de ne pas se ranger et d’être ce qu’il est. 10 jours et le premier clash, je ne sais même pas pourquoi le ton est monté, on ne se comprend pas, je suis tendue, il est tendu, çà hurle. Finalement, on s’entend bien, je finis l’année sur une bonne impression. Pour la première fois, je me suis sentie à l’aise avec ce que je suis, jamais il n’a jugé ni mes goûts ni mes choix. J’avais envie de vert d’eau, corail et de jaune fluo, je l’ai fait sans qu’il me fasse un commentaire. Merci, j’ai appris ce que c’était d’être créatif : envoyer le monde valser et s’écouter. En modélisme, c’est tendu, impressionnant mais aussi surprenant. Je trouve çà compliqué de tisser un vrai lien de prof à élève quand le prof est aussi le grand directeur, la neutralité en prend un coup mais c’est ainsi. Depuis que j’ai quitté ESMOD, les choses ont changé et je crois que c’est mieux. En troisième année, il a fallu tout apprendre du vestiaire masculin, le plus compliqué de tous avec la lingerie. En modélisme, il faut s’accrocher, tu fais, tu defais, tu fais…mais grâce au talent de pédagogue de notre prof, j’ai appris facilement. Je crois que de tous, il est clairement le meilleur pour partager son savoir. C’est une année moralement épuisante. On a 4 mois pour apprendre toutes les bases du vestiaire masculin(féminin ou enfant pour les autres spécialisations à Roubaix) et 5 mois pour créer sa collection. C’est à dire : la penser, la dessiner, la construire, la réaliser. On a plusieurs sessions de jury où nos profs se réunissent et jugent notre travail. Certains passent les sessions facilement et d’autres se fracassent. J’ai toujours été mitigée sur le concept des jurys, à la fois on se confronte à des personnes d’expérience qui nous aident à nous améliorer mais en quoi leur jugement est il une référence. Pourquoi on t’il le droit de dire “les collections sur la mer c’est nul”. Je m’en suis sortie tant bien que mal, 1er jury mon idée de rockabilly streetwear ne fait pas l’hunanimité. Je ne l’ai clairement pas bien défendue. J’avais aussi trop d’idées, je suis partie sur une collection inspirée des insectes, j’en parle ici. L’année avance, on est épuisé. Depuis le premier jour, je capture chaque jour avec mon reflex, toutes ma promo. Je veux que l’on puisse tous garder un souvenir de cette année qui file bien trop vite et qui est aussi la plus captivante. On regarde les photos, tout le monde est épuisé, des heures et des heures à travailler, le sommeil commence à manquer, on a plus la force de rien. Fin mai, la collection se termine, le jury de fin d’études arrive. Il faut pour ça : avoir réalisé 5 panoplies minimum(t-shirt, veste, manteau, pantalon…) j’ai réussi les 7, dessiné 2 collections, la principale et la bis, faire les dossiers techniques de tous les produits, réalisé 50 silhouettes en couleur pour chaque collections, fait un shooting photo pour présenter la collection, monté un dossier marketing et gardé les yeux ouvert pour la journée de jury où 100 personnes du secteur de la mode vont défiler devant chaque stand et écouter l’histoire de chaque élève. Le président du jury, un créateur reconnu, arrive avec son assistante, et, ils explosent de rire avant même que ma bouche se soit ouverte. Je me vexe mais ne le montre pas. Je ne comprends pas, çà fait déjà 50 fois que j’explique la même chose il faut garder le fil. Elle me dit très simplement ” ne te vexe pas, c’est qu’on a vu tellement de collections fades et la tienne a bien plus d’intérêt…” ah…merci pour ce compliment qui est mon dernier bon souvenir d’ESMOD mais là tu m’as complétement déstabilisée. Peut-être un espoir de recevoir le prix du jury ? Non…finalement. Je suis déçue mais absolument pas surprise du résultat. Plutôt amer mais çà je le savais depuis la première année. Elle m’a fait du bien cette phrase, parce qu’honnêtement durant mes trois années, a aucun moment je n’ai cru en moi, je n’en avais pas franchement l’occasion et là en une phrase elle me donne espoir. Parce qu’après tout qui est-on pour juger les gouts du voisin ?
18 juin 2012, j’ai quitté ESMOD, j’ai quitté le Nord, je suis à Paris, je passe la porte du bureau de tendances dans lequel je vais faire mon stage et la notion de “stagiaire” va prendre tout son sens pour les 5 mois à venir…
Relire l’épisode 1 et lire l’épisode 3
Sympa ton article Margaux. On aimerai bien voir des photos de ton travail de fin d’étude du coup…
J’en ai très peu et comme j’ai déjà fait un article sur mon projet de fin d’études je ne voulais pas être redondant
Ton article me fait penser à moi! Bon je ne suis pas passée par esmod mais par une autre école privée Condé ou j’ai fais mise a niveau puis Bts design d’espace.
Le porte monnaie comme toi il se vidait à une rapidité, mes parents m’acussaint de faire trop de shopping, jusqu’au jour ou je leur ai montré mes tickets de caisse!
La manaa c’était la découverte, la création. Je me suis épanouie, j’ai acquis les bases du dessin, de la peinture. Puis mes années en bts ça a été la catastrophe, surtout la deuxième où chaque projets étaient de la “merde” auprès des profs. Et ils ne se gênaient pas pour le dire et te démonter devant tout le monde!
J’ai craqué, eu un traitement pour le stress, les crises… Bref ça n’a pas été joyeux. Et comme par hasard j’étais la seule dont les parents (porte monnaie pour l’école) s’intéressaient à ce que je faisais, et voulaient comprendre ce qui n’allait pas. Ils posaient beaucoup de questions, ont pris des rendez vous… Et ça l’administration l’a mal pris. Et j’en ai encore plus souffert.
Je me suis battu jusqu’au bout jusqu’au bts. En essayant de rester forte, de dormir, de me changer les idées. Bon pas de chance je ne l’ai pas eu comme beaucoup de mes collègues et je le repasse cette année.
Depuis que je ne suis plus dans l’école je me sens mieux je reprend confiance en moi petit à petit.
J’ai un ami à esmod paris qui est en homme et il est à fond comme toi! Il ne s’arrête jamais passe des nuits à refaire et rerefaire sa collection.
Les études d’art c’est pas de tout repos!
Merci pour ton article!
Je parlerais du stresse et tous ce qui va avec dans le bilan parce qu’il y avait beaucoup à dire mais je comprend. Depuis que je vois un psy c’est la révélation, je savais que ca m’avais bousculé mais je n’avais pas compris que ca m’avait détruit. Bon courage pour ton bts ! Je croise les doigts pour toi et merci pour ton commentaire.
Comme je pense je te l’ai déjà dit on a eu la même impression. En lisant ton article je me suis tout à fait retrouvé. Je crois que tout le monde a était traumatisé 🙁
C’est délicat de rentrer dans le moule sous prétexte que l’année coûte cher.
J’espère que tu ne seras plus bridée.
Super article, je comprends ta frustration, cette sensation d’être formatée et mise dans une moule.
Ton article est très intéressant. J’avais hésité il y a quelques années à faire cette école, mais les avis sur les forums etc m’avaient fait marche arrière.
Je suis contente que tu ai réussi ces 3 années même si elles n’ont pas été évidentes.
J’aurai aimé savoir aussi si par hasard, tu aurai des cours polycopiés que tu pourrai m’envoyer par mail. Bien sur si ça t’embête je le comprendrai totalement, mais je suis à la recherche de toutes les infos que je peux trouver sur la confection d’une collection de a à z en passant par la recherche de fournisseurs et la préparation de commercialisation.
Je le répéte, si jamais ça te dérange il n’y a pas de soucis.
A bientôt 🙂
http://capharnaum-blog.com
Merci pour ton commentaire. Tu as le livre : Recherche & Creation qui est pas mal pour ce que tu recherches.
Coucou !
J’ai adoré ta série d’article,
j’avais tapé au hasard “avis esmod” après avoir été dans le stand en face d esmod rennes à Nantes dans la formathèque, j’étais curieuse de savoir si tout ça était réel.
Merci pour tes supers articles, et pour ta franchise, en tout cas.
Pleins de bonheurs pour la suite.
Put*** la vache! Moi qui regardais justement leur site internet l’autre jour en rêvant j’avoue que ton article me refroidit! J’habite à Tourcoing donc ESMOD RBX dans le coin on connaît bien sûr… je comprends certaines choses à travers tes écrits. Ca me fait réfléchir, c’est bien d’avoir un son de cloche différent de ce qu’on imagine de l’extérieur. Bref, sur ce, bisous!
Merci de mettre des mots sur ce que ressentent beaucoup de personnes après avoir fait Esmod. Malheureusement, exprimer ses émotions quand on fait un tel parcours est difficile. Il y a la culpabilité d’avoir mis autant d’argent dans cette école (on prend beaucoup sur soi) et il y a la nécéssité d’être hyprocrite jusqu’au bout avec soi-même et son entourage, pour cultiver malgré tout ”le réseau”.
Pour ma part, j’ai craqué avant la fin de ma première année après une altercation avec mon prof de modélisme. Un ”C’est de la merde’ et un ”Tu devrais copier sur ce qui se fait en magasin” sur un ton humiliant devant la classe a suffit pour que j’envoie tout valser autout de moi. Avec du recul, ce genre de remarque ne m’aurait pas atteinte aujourd’hui, et j’aurais dû foncer tête haute jusqu’au défilé. Mais le corps a dit non! Bonjour Prozac!
Aujourd’hui, je suis assistante styliste. Ca n’a pas toujours été facile, on va dire que le karma aide beaucoup. Et peut-être qu’il faut parfois dire ”Non” pour réaliser ses rêves et savoir qui on est réellement et ne pas s’enfermer dans un moule constant.
Le chemin est long pour faire ce boulot, surtout quand on a peu de moyens. Il faut accepter recommencer à zéro parfois et se remettre en questions tous les jours.
Merci beaucoup pour ce blog qui fait du bien au moral. Quel courage de parler de ce sujet épineux avec beaucoup de justesse et de recul, parce que bien sûr on apprend quand même beaucoup de choses à l’Esmod.
Bonne continuation pour la suite!
Je comprend totalement ton raisonnement. Plus d’une fois je suis restée à cause de l’argent investi. Par contre aujourd’hui je ne peux plus travailler dans la mode je suis pour le moment trop marqué par cette aventure donc finalement tu as peut être eu raison d’arreter!
Wahouu tu m’a fait revivre mes trois ans…
C’est vrais que Philippe et un excellent waterproof!
Bon courage à toi
Personellement j’ai fait la première année ou j’y ai appris le B.A Ba du modelisme mais le niveau en style est extremement bas et il y a une totale interdiction d’expression individuelle, au final tout les élèves font la même choses parce-que les profs supplantent totalement la créativité des élèves.
J’avais un profil atypique, j’était arrivé sans le bac et la directrice m’a dit que j’avais un niveau seconde année stylisme, mais aucune connaissance en modélisme ce qui était vrai. Elle m’a donc convaincu de faire la première année dans son intégralité et j’ai été choqué par la mentalité des professeurs, parfois plus gamins et sournois que leur propre élèves.
Le prof de modélisme avait la sale réputation de prendre un élève en grippe chaque année, et c’est tombé sur moi. Ça a fait un tel boucan, que je ne serais pas étonné qu’on en parle encore là-bas. Après plusieurs accrochage épineux et une humiliation publique j’ai décretté que je préférait finir en auto-didacte quitte à perdre mon réseau, à mettre plus de temps, parce-que le plus important pour moi c’était conserver mon identité artistique.
Aujourd’hui je continue de travailler seul et même si je suis toujours amateur, j’ai su m’améliorer à ma façon et surtout j’ai réussi à créer mon propre style en restant dans le prêt-à-porter.
Je dirait que pour réussir dans ce genre d’école il faut être surtout doué dans les rapports humains, être assez malin pour être hypocrite envers les autres, sans pour autant l’être avec soit même. Il faut être dur, savoir se faire des allier et ne pas avoir d’état d’âme. Seulement ce genre d’état d’esprit ne favorise pas toujours la créativité… à méditer.
Perso si j’ai un conseil à te donner: rappel toi du lièvre et de la tortue, tout le monde sait qui l’emporte à la fin.
Bonjour, Ta trilogie sur ton parcours à Esmod évoque bien les conditions de cette école à la limite d’être encore une école… J’y ai étudié au début des années 90 à Paris et je vois que ça n’a guère changé ( un peu amélioré, peut-être ? Car on ne payait pas notre mannequin, ni nos 3 livres d’étude inclus dans les frais annuels… 😛 ). Cette école est de la catégorie inhumaine, épuisant chaque élève jusqu’au burn out, c’est inadmissible : certains (beaucoup même) touchent à la drogue dures pour résister 2-3 nuits sans dormir afin de finir le travail en surcharge du programme… L’argument de certaines autres écoles concurrentes pour attirer de nouveaux élèves (avec le même programme mais version soft car ça ne sert à rien de se dépasser de la sorte pour un diplôme à la réputation d’Esmod et combien de D.A. m’ont dit : “moi, je ne prends pas des Esmodiens !” ), l’argument est donc : “Nous ne faisons pas faire de nuit blanche à nos élèves”…. Sans commentaires ! 😉
Moi non plus, je n’ai pas continué dans ce milieu et j’ai aussi eu psy à la clé !
MDR !!!! je finis l’année sur une bonne impression. Pour la première fois, je me suis sentie à l’aise avec ce que je suis, jamais il n’a jugé ni mes goûts ni mes choix. J’avais envie de vert d’eau, corail et de jaune fluo, je l’ai fait sans qu’il me fasse un commentaire. Merci, j’ai appris ce que c’était d’être créatif : envoyer le monde valser et s’écouter.
TRES SIMPLE EN FIN DE COMPTE POURQUOI VOULOIR LA BAGARE HEIN ?
Pardon !! dA
Eu bonjour ,
Je voulait partir à esmod mais je n’ai plus vraiment l’envie … j’ai 14ans je vais bientôt au lycée j’adore la mode
Mais je c’est pas coudre encore …. je c’est que c’est important mais rassure moi j’ai encore du temps hein ?
J’avait vraiment envie mais je suis plutôt fragile mentalement donc je préfère pas du tout passer 3ans à esmod … je vais être mal sinon mais je suis consciente que Dans le monde de la mode faut être patiente Même forte mentalement … j’espère trouve autre qu’Esmod sur ce merci d’avoir partager ton expérience 🙂
Pour la couture, tu peux commencer à apprendre toute seule dès maintenant ca ne sera que du plus mais pour faire des etudes de mode c’est rarement demander de savoir le faire avant d’entrer en école. Regarde les cursus dans le public, je pense à Cholet ou Paris qui ont de bon programme et moins destructeurs que les écoles privés qui pensent trop à l’argent 😉
Waou merci beaucoup 🙂
Moi pour être honnête je suis beaucoup plus dans les dessins j’adore ça *^*
Merci beaucoup :3
Merci!
Vous êtes sage, si vous décrivez tant franchement ESMOD.
Vous l’avez déshabillé jusqu’à ce qu’il soit resté nu !!!
Mais ce n’est pas une honte pour ESMOD))))))
C’est la réalité du monde de la Mode !!!
C’est un jeu difficile.
Sans larmes et faiblesse !!!(… J’ai pleuré presque tous les jours en ESMOD)
C’est un monde dur. C’est un monde difficile – ESMOD montre cette réalité.
Tous les enseignants jouent certains rôles avec le but pour que nous ayons survécu et avons trouvé notre propre chemin dans la Mode. C’est le chemin de la survie !!!))))
Tu m’as aidé à repenser mes études en ESMOD à nouveau.
Et l’argent est le paiement de la participation à ce vol.
C’était un voyage cher !!!! Et nous serons insubmersibles!
Dans toutes les conditions météorologiques !)))
C’est très similaire à l’obtention d’une étoile Michelin))))
Et oui! C’est cher! -Tout ce qui n’est pas idéal nous jetons dans la poubelle !!!
J’ai eu environ 1000 euros à la poubelle pour la troisième année)))))))))
Nous sommes tous devenus très forts.
Merci que nous étions tous ensemble.
Et Philip, il est toujours ce magicien de la Mode – le guide du Monde de la Mode.
CHALLENGE.