Voyage en Martinique, toutes mes bonnes adresses #2
Dans le premier épisode sur la Martinique je vous ai présenté mes lieux préférés de l’île. J’espère vraiment vous avoir convaincu que cette île est une superbe destination de voyage ! Pour compléter, je vous propose, aujourd’hui, toutes mes adresses testées et approuvées durant le voyage. Que ça soit le logement, la voiture de location, les jardins ou encore les restaurants. Je vous propose un résumé de tout ce que j’ai vu et testé sur place. Prêt ?
Découvrir la Martinique en vidéo
Se loger en Martinique ?
Durant mon séjour et après, on m’a souvent posé des questions sur le logement. Beaucoup m’ont demandé si seul, c’était sympa à faire. J’avais beaucoup hésité à partir 1 mois seule et finalement j’avais peur de m’ennuyer. Je suis une grande solitaire qui adore passer des moments en solo mais pour autant, je sais aussi que certaines activités, je ne les apprécie pas seule. Je fais encore peu de randonnée en solo. Mes premières ont été en Espagne et même si j’ai adoré, il y a des endroits que je ne fais pas encore toute seule. Pour la Martinique, je ne regrette pas mon choix. Il n’y a pas forcément beaucoup de solutions de logement pour voyageur solo. Il y a bien sûr des hôtels mais en dehors, il n’y a que très très peu de campings ou auberges de jeunesse (bon ok je ne fais pas d’auberge de jeunesse, je ne suis pas à l’aise en groupe ^^). Et surtout, les transports, dont je parle juste en dessous, influent énormément sur le logement que l’on prend.
Comme nous étions 3, avec voiture de location, nous avons opté pour le gîte (on ne va que très très très rarement en hôtel). La première fois que nous étions partis en Martinique, il y a 20 ans, nous étions dans le sud aux 3 îlets, l’un des coins les plus touristiques. Et comme cela ne nous convenait pas du tout, cette fois, on a misé sur la partie Nord de l’île. Nous nous sommes retrouvés à Bellefontaine (un peu au dessus de Fort-de-France et un peu en dessous de St Pierre). Nous pensions partir au Robert, de l’autre côté de l’île, mais juste avant de réserver, mon père est tombé sur un reportage qui parle du fléau de l’île : les sargasses. C’est une algue qui vient de l’Amazonie et qui envahit les plages du côté atlantique de l’île. Elle est particulièrement désagréable à l’odeur mais aussi dans l’eau puisqu’elle vous envahit en quelques secondes. C’est ainsi que nous avons opté pour la mer Caraïbes et sans aucun regret.
Nous avons trouvé le gîte sur Home Holiday. En partant avant la saison touristique, du 2 au 17 décembre, les prix étaient raisonnables à cette période. Nous avions un gîte pour 4 à 6 personnes (hyper grand), dans un domaine magnifique au bout d’un sentier privé. C’était hyper calme, le gîte est à 10m de la mer avec un accès à une “plage” privée de galets ce qui offre un véritable aquarium à nos pieds. Nous en avons plus que profité pour faire des virées snorkelling (plongée avec masque et tuba), d’autant plus que le gîte se trouve à 50 m d’un spot de plongée hyper populaire. Aussi, il y a une grande piscine privée que nous avions pour nous seuls. Il y a deux autres gîtes sur le domaine, mais ils n’étaient pas loués. Le prix du gîte était vraiment intéressant par rapport à ce que nous avions repéré. A noter que le mobilier est un peu vieillot, mais je vous avoue que ça, on s’en fichait totalement vu le temps qu’on y passait.
Comme la vie coûte en moyenne 30% plus cher sur une île (lié au fait que tout est importé), c’est assez sympa d’avoir un gîte pour se faire à manger une partie du temps. Le gîte se trouve à côté de Fort-de-France ce qui fait que nous trouvions facilement des supermarchés pour se ravitailler (bon la note est salée quand on compare à la métropole, je vous préviens la première fois c’est un peu choquant d’entendre 123 euros pour 3 jours de course à peine et un peu de rhum).
Mon gîte chez Mme Mollinnar (“les Touloulous”)
Situé à Bellefontaine
Mon avis : super rapport qualité/prix, calme, en bord de mer + piscine privée
Tarif : 1120 euros
(2 au 16 décembre 2018)
Se déplacer sur l’île ?
J’en suis à ma 4ème île (Martinique, Guadeloupe, La Réunion et Koh Chang en Thaïlande) et j’en arrive toujours au même constat : dur dur de faire quelque chose sans voiture. Les transports en commun sont plus que rares et ne vous emmènent pas sur les endroits touristiques. Le taxi, en dehors de l’Asie, coûte vraiment cher et n’offre pas beaucoup de liberté. Pour ma part, je n’envisage pas de faire les îles sans voiture de location car je passerais à côté de beaucoup trop de choses.
Il faut avoir un peu d’assurance en voiture car, dès qu’on sort de la route principale, tout est plus “chaotique” mais, pour autant, c’est en sortant de la grande route qu’on découvre vraiment l’île. Et comme c’est une île volcanique, il y a énormément de routes de montagne. C’est une super occasion de devenir expert en démarrage en côte et route de montagne (dit celle qui n’a pas pris le volant pendant 2 semaines).
Nous avions donc loué une voiture en utilisant un comparateur de voiture comme Liligo. C’est chez Locavroum que nous avons finalement choisi de louer (question de prix hein). Et nous avons eu une 208 basique. Petit regret sur sa puissance, je dois bien l’avouer. Je me fais la réflexion à chaque voyage : ne pas prendre le premier prix. Elle a bien bien bien peiné en côte (je vous racontais justement dans le premier article la fois où nous n’arrivions plus a remonter la pente) et nous avons souvent enclenché la 1ere pour faire des kilomètres de montée. Mais on a réussi (il faut dire que nous avions un bon conducteur hein).
Comparateur de voiture de location Liligo
Notre location : Locavroum
Prix payé pour 15 jours en 208 : 238 euros
Manger en Martinique ?
Les plats typiques de Martinique sont clairement le poulet colombo (un poulet grillé avec une sauce délicieuse), le boudin créole, les acras de morue et les langoustes. Côté dessert, le blanc manger est un flan coco ou goyave délicieux ou encore la fameuse glace coco que vous trouverez facilement en bord de route. Bon, bien sûr, il n’y a pas que ça mais, ici, c’est la liste des plats que nous trouvions le plus souvent. Vous trouverez facilement des restaurants, surtout près des lieux touristiques. Nous avons pour habitude de repérer avant de partir des adresses dans les guides ou sur les blogs pour s’éviter les mauvaises surprises, mais on y va parfois au feeling. Les adresses qui m’ont marquée :
Grand’Rivière
(tout au nord de l’île)
Floup Floup
€
Un restaurant qui ne paye pas de mine et qui pourtant a des plats délicieux et un bon rapport qualité/prix. On mange soit sur la terrasse couverte, soit dans la salle derrière. On avait lu que le service pouvait être un peu lent (ils ont bien plus le temps que les Parisiens c’est sûr) mais honnêtement, nous avons été servis rapidement. La glace coco est faite maison et super bonne.
Environ 17 euros pour entrée + plat + dessert + 1 boisson (un planteur ou un jus)
Case Pilote
Snack de la plage
€
Un petit restaurant de cuisine simple et délicieuse. Il se trouve près du ponton d’embarcation pour les navettes qui vous emmènent à Fort-de-France. Il n’est pas écrit le nom du restaurant mais pour le trouver, il a des tables rouges en terrasse et un escalier de 5 marches qui mènent à la salle du restaurant. Le service est top et les plats très bons. Nous y sommes allés deux fois avec plaisir. La carte est affichée sur le panneau du restaurant, il n’y a que 3 plats et 2 desserts en général et ça change chaque jour.
Prix : environ 20 euros par personne pour boisson + plat + dessert
Saint-Pierre
La Vague
€
Un restaurant qui se trouve au bout de la place principale et qui offre une vue sur la plage depuis sa salle ouverte. Un peu touristique avec un service un peu lent, mais accueillant. Nous avons bien mangé et le Blanc manger goyave (dessert) était super bon. Chose amusante, comme souvent en Martinique, l’apéro, on se le sert soi-même. On vous amène le rhum, le citron et le sucre et à vous de faire votre verre. Au moins, vous ne pourrez pas dire qu’on ne sent même pas l’alcool dans votre verre (traumatisme de Paris bonjour).
Fonds Saint-Denis
La Maison Rousse
€€
Sans doute l’adresse la plus délicieuse de cette liste (bon ok la plus chère également). C’est une petite auberge qui se trouve au bout du bout du monde après le départ de la balade du Canal Beauregard. Pour l’atteindre il ne faut pas louper le panneau à droite quand on est à Fonds Saint-Denis en venant de Saint-Pierre. Il faut descendre la route étroite et terriblement pentue pendant environ 3 kms, puis, arrivés au bout, vous trouverez l’adresse (la route s’arrête : dur de passer devant sans le voir). A la haute saison, il faut réserver, c’est vite plein. Sur place, une cuisine de qualité et typique de l’île avec une vue incroyable sur la forêt et 9 chats pour vous tenir compagnie (nooooon je n’ai pas du tout essayé de voler Caline, la petite rousse à poil long, c’est faux).
Le Carbet
Ziouka
€€
Le glacier bien connu de la ville. Toutes les glaces sont artisanales et aux saveurs locales. J’y ai découvert des saveurs originales comme le thé pays (un mélange de plantes et fruits locaux) et la groseille pays (fait à base d’une fleurs délicieuse). Un délice. Côté prix, il faut compter 4,80 euros les deux boules ce qui est un peu plus cher que ce que je paie habituellement, mais la glace reste généreuse. Le petit plaisir à s’offrir : marcher les 30 m qui nous sépare de la plage pour manger sa glace les pieds dans l’eau au coucher du soleil (ouiii j’ai mangé ma glace à 18h un soir sur deux et alors ?!?)
Et on fait quoi en Martinique ?
Des jardins
C’est un peu le coin rêvé si vous aimez la végétation et les jolies fleurs. Bien que je ne sois pas passionnée par les fleurs, c’est tout de même un régal de découvrir les plantes tropicales. Certains jardins sont très entretenus quand d’autres sont bien plus sauvages. Il y en a pour tous les goûts. De mon côté, j’ai eu un coup de cœur (comme 99% des gens je crois bien) pour le jardin Balata qui est hyper connu et j’ai compris pourquoi. Mais il y en a d’autres qui valent aussi le coup !
Jardin de Balata – Coup de coeur
Sur la route N3 qui traverse le centre de l’île en partant de Fort-de-France, vous passerez d’abord devant le Sacré-Coeur de Martinique, une réplique exacte de l’église parisienne, mais en plus petite. Nous l’avons vue de loin, persuadés de passer devant pour s’y arrêter, nous avons loupé la route pour s’y rendre mais déjà de loin, c’était amusant à voir. Surtout pour moi qui ai vécu 2 ans au pied du Sacré-Coeur parisien. Le jardin de Balata est sans doute le plus connu de l’île, en haute saison, faites attention à l’heure pour ne pas avoir trop de monde. Pour nous, en saison basse, c’était un régal, nous n’avons pas croisé grand monde. Le jardin est très grand, parfaitement aménagé pour ne pas se perdre, voir toute la faune locale, mais plus encore. Il est incroyablement bien pensé pour offrir des vues magnifiques sur les mornes autour grâce à des “cadres” végétaux pensés pour tout mettre en valeur. Vous pouvez finir la balade par une série de ponts suspendus à 15 m du sol. J’ai affronté mon vertige avec plaisir pour découvrir la vue d’en haut. L’entrée est la plus chère que nous avons eu sur l’île, mais sans aucun regret, il est parfaitement entretenu ce qui explique le prix d’entrée.
Prix : environ 14 euros
Temps de balade : entre 1 et 3h suivant votre rythme.
Localisation : Route de Balata km 10
Habitation Céron – Coup de Coeur
Mon deuxième coup de coeur de l’île. Mais celui-là, çà fait 20 ans qu’il est dans mon coeur. Quand je suis venue la première fois, j’ai été marquée par ce parc à la végétation sauvage et surtout par les mygales que j’ai croisées à la fin de la balade. Les matoutous falaises sont des mygales endémiques à la Martinique qui adorent traîner sur les Zamanas, un arbre que l’on trouve souvent sur l’île et dont le plus impressionnant se trouve justement au cœur du parc de l’habitation Céron. Nous sommes arrivés sous une averse tropicale, la seule vraiment imposante du séjour. Nous avons donc attendu 40 minutes à l’accueil en discutant avec la personne qui s’occupe des visiteurs. Elle avait justement une copine matoutou qui se cachait sous un chapeau à côté. C’est la seule que j’ai vu cette fois-ci malheureusement mais, au moins, j’en ai revu une ! Le parc est entretenu, mais dans un esprit sauvage. Il est fait pour mettre en valeur la flore locale, mais aussi les cultures de l’île comme le cacao et, surtout, on passe sous l’immense Zamana qui est littéralement le plus grand arbre que j’ai eu l’occasion de voir. Au fond du parc se trouve une jungle que l’on peut parcourir pour se donner des airs d’aventurier. Après la pluie, les couleurs sont intenses et c’est totalement magique. Il y a un restaurant haut de gamme très réputé sur place. Nous étions passés bien trop tôt pour y rester manger, mais sa réputation n’est plus à faire. Si vous passez par l’habitation, en sortant du parc, partez à droite pour atteindre l’Anse Céron, une magnifique plage de sable noir.
Prix : 8 euros (2018)
Durée : environ 1h-1h30 de visite en solo
Localisation : Le Prêcheur
Domaine d’émeraude
Un autre parc du nord de l’île. Il se trouve, lui aussi, sur la N3, un peu avant Morne Rouge. Il est partagé entre un immense parc très aménagé, une zone de serre et enfin une forêt aménagée. Nous y sommes allés essentiellement pour la balade en forêt. Les avis sont un peu partagés. Le chemin en forêt n’est fait que de montées et de descentes. Il y fait très chaud et si vous ne supportez pas trop la chaleur, cela peut être un peu étouffant. Moi j’ai bien aimé, mes parents un peu moins. Le parc reste très joli, on peut y voir beaucoup de fleurs et d’arbres de l’île.
Prix : 6,5 euros (2018)
Durée : entre 1h30 et 3h suivant le rythme
Localisation : Route de la Trace (N3), Le Morne Rouge
Plantation Beauvallon
Kwaaaaa ? Une plantation Margaux ? Oui, oui, oui. Je vous explique ! Après notre repas à la Maison Rousse, nous parlions des entreprises qui envoient en métropole des bouquets de fleurs. Nous avions envi d’en offrir un à ma mamie pour son anniversaire et l’adresse que nous avions repérée n’existait plus. La gérante de l’auberge nous a alors donné cette adresse située à Morne Rouge. Pour la trouver, ce n’était pas simple car il faut trouver le bon petit chemin et le suivre jusqu’au bout (environ 2 kms). Sur place, vous découvrez un magnifique jardin au coeur d’une vallée. Pour annoncer sa présence, un coup de klaxon et un employé de la plantation viendra à votre rencontre. Si vous tombez sur la même personne que nous, vous allez voir, c’est un personnage ! Il a énormément d’énergie et un humour foutrement graveleux, mais il connait aussi le domaine par coeur et s’il a le temps de vous faire visiter, vous allez apprendre énormément de choses sur les plantes que vous croisez chaque jour sur l’île. La balade peut se faire seul et on vous proposera en fin de parcours de glisser un don dans une petite boite. J’adore cette idée de donner ce que l’on veut. Et je dois dire, qu’en arrivant, je ne m’attendais pas à un jardin si bien amménagé pour la visite. Le parcours est très bien pensé et c’est un vrai plaisir. Je vais être honnête, j’en ai pris plein les yeux et je l’ai trouvé plus intéressant que le Domaine d’émeraude.
Pour ce qui est de faire envoyer un bouquet. Soit vous vous faites livrer à l’aéroport et vous l’envoyez en soute, soit vous le faites livré directement à l’adresse de votre choix. De mémoire, la livraison en métropole coûte 20 ou 25 euros de plus. Pour nous, c’était cette option car nous sommes partis avec XL airways, une compagnie low cost dont je parlerai plus tard et nous n’avions pas confiance pour le transport. Nous ne voulions pas retrouver un bouquet abimé arrivés à Paris. Nous avons payé 59 euros pour un joli bouquet livré directement chez ma mamie qui a apprécié la surprise made in Martinique.
Localisation : Le Morne Rouge
Prix de la visite : à vous de décider
Habitation Clément
Cette fois, on mélange le rhum et les plantes. L’habitation Clément est un immense parc que l’on peut visiter. On y découvre les anciens bâtiments qui servaient à faire le rhum, mais aussi un immense parc qui mêle végétation et œuvres d’art contemporaines. On commence la visite par un parc où se trouvent les arbres de l’île mêlés à des œuvres d’art tout aussi immenses. Ensuite, on traverse les anciens bâtiments de la rhumerie et on finit par visiter l’habitation Clément qui est meublée. Qu’on se le dise, cette habitation est incroyable, il y fait bon car elle est perchée en haut d’une colline et le vent circule parfaitement. On finit par le passage par la boutique et après avoir bien expliqué que j’étais bien en âge de boire du rhum (jamais je n’aurai l’air majeure ?!?), j’ai goûté le meilleur shrubb de l’île ! Un rhum aromatisé à l’orange : MIAM.
Localisation : Le Francois
Prix : 12 euros (2018)
Les distilleries
Passons maintenant à une activité bien populaire des touristes en Martinique : les rhumeries. Si vous ne buvez pas d’alcool, ce chapitre risque de ne pas vous passionner mais, pour les amateurs, c’est un passage quasi obligé ! Attention au décollage ! Nous avons fait pas mal de visites le matin et la dégustation à 9h du matin, je dois dire que çà réveille. Mais je n’allais clairement pas me priver. Je ne bois pas souvent, mais quand on me propose du rhum, je ne peux pas résister.
Neisson
Pour ma part, je ne connaissais pas. Elle se trouve à l’entrée du Carbet et nous passions donc devant quasiment chaque jour. Cette toute petite distillerie, qui se visite gratuitement, propose le seul rhum bio de l’île. C’est ainsi que j’ai découvert que la culture de la canne à sucre est loin d’être biologique à la base. Aussi, chez Neisson, on ne brûle pas la canne (une des étapes classiques pour obtenir le rhum à la fin du parcours) pour des raisons écologiques. Du coup, c’est celui que l’on a choisi après notre visite. Il est un peu plus cher, forcément, mais il a une odeur incroyable. On le boit pur (même pas peur). Sur place nous avons payé la bouteille 39 euros. La visite se fait très vite et seul. L’accueil est très bien et vous avez un toutou qui vous fera coucou en arrivant dans le magasin (kwaaa, moi, ça marche le coup des animaux “hôte d’accueil”).
Localisation : Le Carbet (entrée de la ville quand on arrive de Fort-de-France)
Visite et dégustation : gratuit
JM
Encore une découverte pour moi. La distillerie se trouve tout au nord de l’île entre Macuba et Basse Pointe. Il faut aller tout au bout du chemin chaotique et là, vous arriverez en haut de la colline et vous allez découvrir l’exploitation tout en rouge. L’arrivée est assez spectaculaire et c’est la distillerie qui est la plus jolie à visiter. Tout est parfaitement pensé pour la visite qui est gratuite également. J’ai commencé le Shrubb avec le leur. Il est très bon, mais très sucré comparé à celui de chez Clément. Ils sont spécialisés dans les vieux rhums ce qui n’est pas ma préférence (rhum blanc pour la vie). Si vous ne devez visiter qu’une, je vous conseille celle-là qui est vraiment jolie.
Localisation : entre Macuba & Basse Pointe.
Visite et dégustation : gratuit
Depaz
Cette fois, on se trouve sur les hauteurs de Saint-Pierre sur la jolie N2 qui vous mène à Morne Rouge. L’arrivée sur l’exploitation est impressionnante. Vous roulez dans une grande allée de palmiers qui offre une vue incroyable sur la montagne Pelée. La visite de l’exploitation est gratuite, parfaitement pensée pour ne rien louper grâce à un circuit tracé au sol. On finit la visite par la dégustation. J’y ai goûté le rhum cacahuète et le groseille pays. Sur le coup, je me suis régalée et puis je dois avoué que je n’ai pas fini mes bouteilles, ils sont en réalité trop sucrés pour moi. Le rhum blanc est très bon et le prix intéressant.
Localisation : Plantation de la Montagne pelé, 97250 Saint Pierre
Visite et dégustation : gratuit
Clément
Cette fois, on visite le parc, j’en ai parlé dans le chapitre précédent. Ce rhum est l’un des plus connus de l’île et on le trouve très facilement en métropole. Le shrubb, lui, est plus difficile à trouver en métropole a mon grand regret (ou pas car j’ai pris la mauvaise habitude d’en boire tous les soirs durant mon séjour… oups !). La visite est payante.
Localisation : Le Francois
Prix : 12 euros (visite) dégustation gratuite après la visite.
Il reste beaucoup d’autres distilleries comme Trois Rivière ou Saint James que nous n’avons pas faits car la visite est payante et nous avions déjà bien compris le processus de fabrication.
Les balades à faire
Savane des pétrifications – coup de cœur
J’en ai parlé dans le premier article. Cet endroit est hyper surprenant. Il se trouve sur la pointe la plus au sud de l’île. On y accède par le sentier de la plage des Salines. Il faut passer devant le parking de la plage et continuer le chemin (oui oui c’est un chemin) sur 2 kms pour arriver au bout du bout (enfin au camping). C’est ici qu’on se gare et que la balade commence. Vous allez passer par une forêt, celle du camping, puis arriver à un pont qu’il faut traverser (attention bonnes chaussures indispensables pour cette balade et de l’eau, vous n’en trouverez pas sur place, c’est une zone nature). Ensuite, le sentier est balisé, les marcheurs vous guideront. Vous allez traverser des paysages vraiment surprenants qui font penser à une savane. Il y a de grandes étendues de terre sèche, une côte qui fait penser à la Bretagne avec son phare au loin, des plaines immenses de cactus et végétation sèche et enfin, au bout du bout, l’Anse Trabaud, classée parmi les 10 plus belles plages au monde. Bon là, je suis restée perplexe. Oui, c’est magnifique, mais j’en ai vu des plus jolies sur l’île moi. Mais il parait que le monde aime la plage de sable blanc. En réalité, c’est l’invasion des Sargasses qui vient gâcher la plage. J’ai bien essayé de m’y baigner, mais je me suis fait envahir d’algues, ma parano de la méduse n’arrivait pas à se dire que ce n’était que des algues et je suis sortie vite fait le maillot de bain rempli d’algues (jusqu’au fond de la culotte, un choc). Pour cette balade, il faut entre 2 et 4 h suivant votre rythme (et le nombre de photos que vous faites). J’ai adoré !
Gratuit
Le canal de Beauregard – Coup de cœur
Comme expliqué, là aussi, dans le premier article. Cette balade fait débat. C’est une balade qui se fait sur le canal creusé depuis Fonds Saint Denis vers le Carbet. Il n’est plus entretenu et s’effondre à certains endroits. On marche sur le bord du canal, soit sur 40 cm de large avec, à certains endroits, le vide en guise de voisin. En réalité, la végétation est dense et on ne voit pas souvent le vide, mais il est bien présent. Il a été fermé, puis sa balade est, a priori, tolérée en partant du haut (Fond Saint Denis). Il y a tout de même de grandes affiches interdisant l’accès, mais les offices de tourisme donnent le feu vert. C’est à n’y rien comprendre. Pour démarrer la balade, il ne faut pas louper le début. C’est une sorte de chemin envahi de végétation avec un canal large de 1m qui s’enfonce dans la végétation, oui, c’est bien le départ. On a dû passer 3 fois devant pour le voir. Cette balade est géniale car on se retrouve dans le calme de la montagne, il y fait bon, le bruit de l’eau vous suit durant tout le trajet et on se sent aventurier. Il faut faire demi tour au bout d’un moment, pour ma part, le retour a été plus difficile car l’angle changeait sur le vide et j’ai eu quelque passages “mammmaaaaannnnnnnnnnnn”. De toute manière, vous pourrez toujours finir le trajet dans le canal peu profond (30 cm d’eau), mais en chaussures, il y a des crabes. Notre stratégie était simple, ce n’est pas la peur du vide qui me paralyse, mais la tête qui se met à tourner. Du coup, la personne derrrière moi me surveille et si je laisse entendre que ça tourne, il faut me pousser côté eau. Bon, j’ai géré, à part quelques frayeurs, j’ai réussi à faire tout le parcours et j’étais trop fière à la fin. On en a profité pour aller manger à la Maison Rousse et papouiller du chat mignon pendant tout le repas et çà m’a remise d’aplomb pour la suite.
Pour le reste, je vous en ai parlé en détails dans le premier article. Je vous recommande totalement d’aller faire un tour à Sainte-Marie pour passer par le Tombolo, mais aussi de passer par Grand’Rivière, après la plage, il y a un sentier qui peut vous permettre de rejoindre l’Anse Céron (bon, euh, c’est très très long hein mais vous pouvez aussi n’en faire qu’une partie). Il y a bien sûr des chemins de randonnée du côté de la Montagne Pelée, mais il faut être équipé car c’est humide par là-bas et les chemins sont souvent boueux. Pour profiter de l’eau, une balade en kayak dans la mangrove, c’est top. Il faut prendre le canal Cocotte jusqu’au bout et vous tomberez sur l’embarcadère des kayaks (Kayak Aventure).
Gratuit
Les points sympas à voir
Le morne des Cadets et son observatoire.
Ici se cache une partie des scientifiques de l’île. Et pendant qu’ils surveillent la montagne Pelée, les plaques sismiques et tout autre chose dont j’ignore totalement l’existence, vous, vous pouvez grimpez tout en haut de l’observatoire pour avoir une vue à 360 degrés sur l’île et surtout la vue la plus impressionnante sur la montagne Pelée. Attention, la route est barrée depuis le Carbet (en résumé, il y a un trou tellement gros qu’aucune voiture ne passe). Il faut donc partir sur la D1 et bifurquer vers le Morne Cadet à Rivière Mahaut.
Gratuit
L’observatoire de Morne Rouge
Cette ville se trouve tout en haut du Morne et offre une sacrée vue sur Saint-Pierre, la montagne Pelée et les étendues de cannes à sucre. Au centre de la ville, quasiment face à l’église, se trouve un observatoire (et des toilettes publiques). D’ailleurs, l’excellente surprise de l’île : partout où vous irez, vous trouverez des toilettes gratuites. C’est donc officiellement une île “petite vessie” compatible (kwa je me sens absolument pas concernée… enfin si totalement).
Gratuit
La cascade du Saut Gendarme
On en parle dans tous les guides, je m’attendais à quelque chose de dingueeeeee, mais elle est toute petite et c’est entièrement aménagé par l’homme. Mais le chemin de 30 m (une randonnée interminable, je vous le dis) est sympa. C’est ce qui m’a plu. Bon on y reste quelques minutes, mais c’est sur le chemin si vous faites les jolies routes D1 et N3. On s’y est arrêtés car justement, nous avions fait la N3 depuis Fort-de-France et pile à la Cascade du saut Gendarme, on partait sur la D1 encore plus jolie à faire.
Gratuit
La pointe Faula
Cette fois, c’est de l’autre côté de l’île dans la ville Le Vauclin. Cet endroit est connu pour son vent et est donc un parfait spot de Kyte surf et planche à voile. C’est un régal de voir les dizaines de voile enchaîner les figures. Moi qui ne rêve que d’une chose : faire du kyte surf, j’étais excitée de les voir. Du coup, quand j’aurai ma licence de parapente, je m’attaque au kyte surf et je reviens en faire là bas ! L’engagement est pris les gars (Soyons patient, 10 ans que je dois commencer le parapente, mais comme je n’avais pas les sous jusque là… normalement c’est pour cette année).
Accès plage gratuit
La presqu’île de la Caravelle
Cette étape fait débat pour nous. Autant la route pour atteindre la pointe de la presqu’ile est magnifique, autant la balade au bout ne nous a pas du tout convaincus. C’est un sentier au cœur de la mangrove sèche. Il y fait une chaleur étouffante et sur le début du sentier, nous ne voyons jamais l’eau (nous ne sommes pas allés plus loin, car il y faisait vraiment trop chaud, c’était insoutenable). Nous avons préféré faire demi tour pour aller déjeuner sur la plage repérée sur le chemin. C’est donc à l’Anse Cosmy, sous les arbres, que nous avons déjeuné, puis profité de l’eau. Cette anse est protégée des algues et des vagues grâce à une barrière de roches un peu plus loin. Un régal ! Elle se trouve dans la jolie commune de La trinité qui est vraiment sympa.
Gratuit
Tombolo Sainte-Marie
Pas très loin de La Trinité se trouve Sainte-Marie et son tombolo. C’est une “île” accessible à pied grâce à un banc de sable recouvert de 20 cm d’eau. On peut y accéder depuis la plage et c’est un endroit assez surprenant. Nous avons adoré notre stop par le tombolo. La vue est magnifique aussi bien vers l’île que depuis l’île. Attention : il ne faut pas se baigner à cet endroit, les courants liés à ce banc de sable font des tourbillons qui risquent de vous emporter.
Gratuit
Et le sud ?
Je ne vous en parle quasiment pas car ce n’est pas ma zone préférée. On y trouve les plages les plus célèbres et une majorité des touristes s’y retrouvent. Le résultat : on passe son temps dans les bouchons. Nous avons bien tenté d’aller du côté de Grande Anse et compagnie, mais impossible d’accéder à la plage à cause du monde et pourtant nous étions en saison basse. Il faut dire que nous aimons beaucoup le calme, les grands espaces nature et les plages désertes. Du coup, la partie la plus agitée de l’île ne nous emballe pas. Tout est une question de goût et ici, je vous ai parlé de mes coups de cœur qui sont bien plus accès nature que fête.
Verdict
La Martinique est définitivement un coup de cœur. A mes yeux, elle fait partie des plus beaux endroits sur terre. C’est d’ailleurs parce que j’ai eu la chance de voir la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion que j’ai été en partie déçue par la Thaïlande qui, à mes yeux, n’a rien de comparable avec ces îles en terme de beauté. Le gros avantage de la Martinique, c’est qu’elle soit française. Vous n’avez pas de visa à prévoir, les billets d’avion depuis la France sont à des prix corrects pour cette distance et on y parle français. C’est donc une destination rêvée pour démarrer l’aventure du voyage, mais aussi un paradis si vous aimez la nature. On peut y faire de belles balades, l’accueil est top et le soleil au rendez-vous.
Surtout, renseignez-vous bien sur les saisons. Entre mai et novembre, il est déconseillé d’y aller. C’est la saison des pluies et là-bas ce n’est pas une petite pluie. En octobre, c’est carrément la saison des cyclones, autre phénomène pas hyper fun à vivre globalement. Pour ma part, c’est tout début décembre que je l’ai fait. Officiellement nous sommes en fin de saison des pluies. Nous avions donc quelques pluies le matin, mais énormément de soleil le reste de la journée. La première semaine de décembre, il faisait 28 degrés en moyenne et la 2ème, 34 degrés. C’est à partir de mi-décembre que tout augmente car on entame la saison haute. C’est donc un bon plan d’y aller juste avant si vous n’êtes pas contraints par les périodes de vacances scolaires.
Dernière chose, pensez à toujours, toujours dire bonjour aux gens que vous croisez, même si c’est au coin d’une rue. La politesse est sacrée là-bas et ils n’apprécient pas qu’on ne soit pas poli. Et vous verrez qu’après un bonjour, ils vous parleront avec plaisir et vous guideront suivant vos besoins. Ça parait être un détail, mais en métropole, on perd l’habitude de dire bonjour à tout le monde sauf dans les petits villages. Et nous avons vu la différence quand nous avons fait attention à ça suite aux conseils de la propriétaire de notre gîte. Avant de vous quitter, si vous partez, vous me prenez avec ? Je rêve de soleil à nouveau ! On devient vite accro à la vie douce des Antilles, croyez-moi !
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Et vous, la Martinique, ça vous tente ? Si non, pourquoi ?
Cet article me rappelle plein de jolis souvenirs! Merci pour les bonnes adresses. Je n’ai pas eu l’occasion de visiter le Domaine d’Emeraude, mais ce sera pour un prochain séjour…